Dans les rues à peine éclairées des banlieues japonaises, la lumière qui nous parvient des foyers est un spectacle doux et silencieux. Quelle que soit la saison, un frisson agréable nous envahit. Il invite discrètement notre esprit dans les habitations, et le repousse avec délicatesse pour en préserver l’intimité.
C’est une lueur tamisée, sobre, mais qui fait surgir des émotions indéfinissables, même par les chaudes nuits d’été. L’esthétique japonaise est à l’œuvre dans son apparente simplicité et sa profondeur discrète. Cette sensation a imprégné mes souvenirs du pays du Soleil Levant.
L’éclairage s’y présente sous bien des formes, comme les chōchin. Ces lanternes traditionnelles ont traversé les siècles, évoluant dans leur fabrication mais pas dans leur nature. Aujourd’hui encore, elles diffusent une lumière chargée d’histoire, de sensibilité et de savoir-faire japonais.

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